Sept personnes ont été appréhendées pour enlèvement suivi de viol et vol dont a été victime une Nigériane âgée de 20 ans, a indiqué hier un communiqué de la Gendarmerie nationale. La victime s'était présentée à la section de recherches de la gendarmerie d'Alger et avait déclaré que lors de son déplacement de la gare routière de Tafoura à Alger-Centre vers celle du Caroubier à bord du véhicule d'un transporteur clandestin, ce dernier a changé de direction pour la conduire dans une habitation inoccupée dans un endroit isolé, précise le communiqué. Et d'ajouter qu'elle a été violée à tour de rôle par le mis en cause et deux autres acolytes. Ces derniers l'ont dépossédée par la suite d'une tablette I-PAD, d'un téléphone portable, d'une bague, de boucles d'oreilles en or et d'une somme de 10 000 DA avant de l'abandonner non loin des lieux. Après avoir marché près d'une demi-heure, elle a été prise en auto-stop par un usager de la route qui l'a déposée près de Staouéli, d'où elle a été évacuée vers l'hôpital de Zéralda pour recevoir les soins nécessaires. Les investigations entreprises par les gendarmes enquêteurs ont abouti à l'interpellation au centre-ville d'El-Harrach de trois des mis en cause (gérants de locaux de vente de téléphones portables) et la récupération du téléphone portable et de la tablette I-PAD de la victime. Les quatre auteurs du méfait dont le transporteur clandestin, dénoncés au cours de l'enquête, ont été interpellés au centre-ville d'El-Harrach. Les gendarmes de la section de recherches d'Alger ont présenté devant le procureur de la République près le tribunal d'El-Harrach sept personnes, pour association de malfaiteurs, enlèvement suivi de viol, complicité, non-dénonciation d'un crime, vol et recel, dont a été victime la ressortissante nigériane, étudiante à l'université d'Annaba. Trois d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt, deux sous contrôle judiciaire et les deux autres sont en liberté provisoire.