L'enquête déclenchée suite à l'enlèvement suivi de séquestration et viol d'une ressortissante nigériane a permis la neutralisation d'un réseau criminel qui sévissait dans la capitale. Selon le groupement de la Gendarmerie nationale (GN) de la wilaya d'Alger, une étudiante nigériane, fille d'un employé à l'ambassade du Nigeria, âgée de 20 ans, a été enlevée à la gare routière du Caroubier par un chauffeur de taxi clandestin. La victime, qui ne maîtrisait pas l'arabe ni le français, a déclaré aux enquêteurs qu'elle a demandé de l'aide à ce chauffeur pour prendre le bus vers la wilaya d'Annaba mais à sa grande surprise, il l'a conduite à bord de son véhicule vers une habitation abandonnée dans un quartier populaire d'Alger. La victime a été séquestrée et violée à plusieurs reprises par le clandestin et ses deux acolytes qui l'ont délestée de ses deux téléphones portables et d'une somme d'argent. La fille sera emmenée par la suite à bord du véhicule d'un quatrième complice vers la ville de Staouéli où elle a été abandonnée au bord de la route. Repérée par un automobiliste, elle a été conduite à la brigade de la GN. Les investigations lancées par la Section de recherches du groupement de la wilaya d'Alger a permis l'identification des auteurs suite à l'infiltration de la bande criminelle par un gendarme enquêteur au niveau du quartier des Trois caves d'El Harrach et l'analyse des listings des appels téléphoniques émis et reçus par les suspects afin de les localiser ainsi que l'habitation, lieu du crime. La victime a reconnu les auteurs lors de la confrontation et même la maison abandonnée. Sept individus, âgés entre 27 et 36 ans, ont été interpellés, dont cinq écroués pour association de malfaiteurs, enlèvement et viol, vol avec violence, non-dénonciation de crime et participation alors que deux complices ont été mis sous contrôle judiciaire.