Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, nommé jeudi ministre d'Etat, conseiller spécial auprès du président de la République, a affirmé à Alger que la demande déposée par la direction du parti du Front de libération nationale (FLN) pour la tenue de son 10e congrès à la fin du mois en cours, répondait aux conditions légales, indiquant que les militants qui contestent la décision d'autorisation ont le droit de recourir à la justice. Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, Belaïz a précisé que les «services de la wilaya d'Alger ont estimé, après examen de la demande formulée par la direction du FLN pour la tenue de son congrès, que toutes les conditions légales étaient réunies, conformément à la loi sur les partis». «Les militants et responsables du parti qui se sont opposés à la décision sont libres de recourir à la justice pour faire appel», a-t-il ajouté. «Les opposants à la tenue du congrès ont introduit une action devant la justice. C'est leur droit le plus absolu et nous acceptons toute décision émanant de la justice», a-t-il martelé. «En tant que ministère de l'Intérieur qui veille à l'application des lois, nous attendons la décision de la justice, seule habilitée à trancher la question. Quelle que soit sa décision, nous serons les premiers à nous en soumettre», a précisé Belaïz. «Ces questions sont tout à fait ordinaires et le recours à l'arbitrage de la justice est un signe de bonne santé», a-t-il précisé. S'agissant de l'interdiction à certains partis de tenir leurs assemblées générales, le ministre a fait savoir que la «loi interdit catégoriquement l'exploitation des établissements éducatifs, de formation et d'enseignement par les partis», ajoutant que certaines formations ont été interdites de tenir leurs assemblées générales, car ayant demandé de les organiser dans des établissements éducatifs. Il a indiqué à ce propos que les autorités adoptaient la même position à l'égard de tous les partis et agissaient dans le respect de la loi.