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«Les redresseurs tiendront leur congrès»
ZERHOUNI PERSISTE ET SIGNE
Publié dans L'Expression le 28 - 12 - 2003

Le ministre de l'Intérieur a catégoriquement rejeté le principe d'un quelconque changement de l'actuel gouvernement.
«Le congrès des redresseurs aura lieu et cela quel que soit le verdict de la justice», a affirmé hier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M.Nordine-Yazid Zerhouni en marge de la visite de travail et d'inspection qu'a effectuée le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika dans la wilaya d'Alger, au cours de laquelle il a inspecté plusieurs réalisations et projets de développement. Sur sa lancée, le ministre de l'Intérieur a même affirmé que «le congrès aura bel et bien lieu même si Benflis a gain de cause» dans le procès qui l'oppose au ministre de l'Intérieur qui s'est constitué partie civile dans le différend qui oppose le secrétaire général à certains militants du parti. Cette sortie vient conforter les dires du coordinateur du mouvement de redressement, M.Abdelaziz Belkhadem, qui avait déclaré, jeudi, lors d'un meeting tenu à la salle Ibn Khaldoun que le mouvement qu'il coordonne «acceptera la décision de justice» concernant sa demande d'invalidation du VIIIe congrès. «Il ne s'agit pas d'une affaire juridique mais d'un problème politique entre militants du FLN», avait-il ajouté. D'ailleurs, il a tenu à préciser que la date de la tenue du congrès n'est en tout cas pas liée à celle du jugement que doit rendre la chambre administrative le 30 de ce mois. En outre, et poussant le bouchon plus loin, le représentant du gouvernement a même affirmé que «le ministère de l'Intérieur n'interdira pas la tenue de ce congrès du fait qu'il n'existe aucun rapport entre l'invalidation du VIIIe congrès pour la simple raison que la loi n'interdit aucun groupement de militants d'un parti agréé». Pourtant, le même ton n'était pas tenu à la veille de la tenue du congrès extraordinaire de FLN, le 3 mars dernier au siège du parti et qui avait plébiscité Ali Benflis à se porter candidat du parti à la prochaine présidentielle. Un changement de ton que ne peut expliquer que l'instrumentalisation de cet appareil lors de la prochaine échéance électorale. De ce fait, la question qui s'impose est de savoir quelle sera la position du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales qui risque de se retrouver avec deux partis portant le même sigle? Un cas de figure que la loi interdit totalement. Abordant la question de la prochaine présidentielle prévue pour le mois d'avril, Zerhouni a d'emblée rejeté le principe d'un report de la prochaine élection présidentielle. D'ailleurs il a tenu à préciser que le corps électoral sera invité 3 mois à l'avance comme le stipule la Constitution. Avec cette mise au point, le ministre de l'Intérieur a tenu formellement à affirmer que le scrutin se déroulera au mois d'avril 2004, comme prévu par la Constitution de la République. De ce fait les 17 millions d'électeurs seront convoqués au plus tard le 19 janvier prochain selon les observateurs. Pour le ministre, alors que la quasi-totalité des acteurs politiques réclame le départ de l'actuel gouvernement afin de garantir une crédibilité au prochain scrutin, et s'appuyant sur l'adage qui dit qu'on ne change pas une équipe qui gagne, «il n'est pas question de changement de gouvernement vu que c'est le même gouvernement qui a réussi les précédentes élections».
Une affirmation qui ressemble à une déclaration de guerre contre ceux qui réclament le départ du gouvernement Ouyahia et un point de vue du pouvoir qui semble décidé à ne pas céder sous la pression. Concernant la suppression des bureaux spéciaux, maintenant les mêmes arguments, Zerhouni a déclaré que l'adoption «de la nouvelle loi conduira inéluctablement vers un taux de participation moins important pour les prochaines échéances électorales». Il a en outre réitéré que l'annulation des bureaux de vote réservés aux éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) et des corps de sécurité «influera négativement sur l'opération électorale». Et d'ajouter que «les représentants des partis auront à suivre le déroulement du scrutin», tentant ainsi de minimiser les inquiétudes des partis quant à la transparence de l'opération à l'intérieur des casernes d'une part avant de contre-attaquer en affirmant que «dans le cas où les amendements introduits par le mouvement El-Islah seraient adoptés, le listing sera remis aux représentants des candidats» renvoyant ainsi la balle de la fraude aux représentants des candidats d'autre part. Abordant la crise de Kabylie, le représentant du gouvernement a affirmé que, «dans le cas où les archs et le gouvernement arriveraient à s´entendre, les élections partielles auront lieu avant la prochaine présidentielle». Questionné sur la faisabilité de la chose, Zerhouni a défendu sa thèse qu'«il ne suffit que de vingt jours pour tout mettre en place». Une conviction loin d´être partagée par les partis implantés dans la région. Le même constat a été relevé au sujet des bureaux itinérants dont le taux d'abstention élevé du fait de la réduction drastique du nombre de ces bureaux qui sont passés de 5600 en 1997 à 500 en 2000 par Zerhouni. Une abstention qui risque de jouer un mauvais tour au pouvoir.


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