Les travaux préparatoires du 25e sommet de l'Union africaine débuteront aujourd'hui à Pretoria en Afrique du Sud sous le thème «Année de l'autonomisation des femmes et développement de l'Afrique pour la concrétisation de l'agenda 2063». Des réunions de différents organes de prise de décision sont à l'ordre du jour du sommet de l'UA qui aura lieu à Pretoria et à Johannesburg en Afrique du Sud. La première sera consacrée à la 30e session ordinaire du Comité des représentants permanents (Corep), et se tiendra les 7 et 8 juin. La deuxième sera consacrée à la 27e session ordinaire du Conseil exécutif, et se déroulera les 10, 11 et 12 juin. La troisième sera consacrée à la 25e session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA. Plusieurs sujets de haute importance en plus du thème choisi pourraient être discutés par les dirigeants africains dans le cadre de la conférence, l'organe suprême de l'Union, car le continent est confronté à de nombreux défis tels que les conflits au Burundi, au Mali et en Libye, l'épidémie Ebola, le terrorisme, les élections, la paix et la sécurité, l'emploi et la gouvernance. Lors du 24e session du sommet de l'UA, la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a appelé les membres de l'organisation panafricaine à «être vigilants» pour relever les défis et faire face aux risques qui les attendent sur la voie de la mise en œuvre de l'Agenda 2063, un projet et un plan visant à assurer la prospérité et l'unité de l'Afrique. Pour préparer la mise en œuvre de l'Agenda 2063, Mme Dlamini-Zuma a invité les participants à porter attention aux risques internes comme externes, comprenant entre autres les questions de paix et de sécurité, ainsi que le risque de ralentissement dans l'intégration, dans le développement des infrastructures et dans la diversification des économies. En se concentrant sur le thème de l'année 2015, elle a souligné la nécessité de redoubler d'efforts cette année pour augmenter la représentation des femmes au sein du gouvernement, dans le système judiciaire et d'autres institutions publiques et privées et leur participation aux tables de négociations de paix.