La prolifération des points d'abattage clandestin est toujours d'actualité. Des centaines de bêtes échappent au contrôle des abattoirs communaux. En fin de semaine, les éléments de la 23e sûreté urbaine d'El Barki, en coordination avec la brigade de recherche et d'investigation ont saisi une importante quantité de viande rouge issue de l'abattage clandestin. Quatre personnes âgées entre 26 et 51 ans activant dans cinq locaux d'abattage clandestin ont été identifiées. L'opération s'est soldée par la saisie de 3 carcasses ovines, des restes de veaux, de morceaux de viande et de peaux de mouton stockés dans des conditions sans hygiène. Les mêmes services ont saisi du matériel utilisé dans l'abattage, une importante somme d'argent et un véhicule qui servait au transport des viandes dans des conditions insalubres. L'opération a été menée en présence des services vétérinaires et de la direction de la santé. Les mis en cause ont été traduits devant la justice. De leur côté, les services vétérinaires de la DSA ont intensifié, ces dernières semaines, les efforts pour contrôler les boucheries, surtout que les enquêtes menées sur le terrain ont dévoilé une complicité entre les auteurs de l'abattage clandestin et certains bouchers, notamment durant ce mois sacré où la demande sur les viandes augmente. Pour faire face à toute éventualité et préserver la santé du consommateur, une large campagne de lutte et d'éradication des points d'abattage clandestin a été lancée par les services concernés. Malgré les nombreux contrôles effectués par les services de la répression de la fraude et la protection du consommateur, le commerce de la viande issue de l'abattage clandestin se fait la part belle. Le phénomène qui était limité il y a quelques années aux seules communes périphériques de l'est de la wilaya, à l'exemple de Hassi Bounif et Hassi Ameur, semble prendre des proportions alarmantes.