Les agents de la direction du commerce et de contrôle des prix ont observé hier un arrêt de travail de 2 heures «pour pousser les responsables à satisfaire notre plateforme de revendications socioprofessionnelles», ont indiqué leurs représentants. Selon l'un des travailleurs protestataires, le point relatif aux rémunérations et aux primes de rendement demeure une priorité. «Sachez que nos missions multiples ne nous garantissent pas un salaire décent. Nous avons un plan de charge qui est plus important que certains de nos collègues des autres corps, mais nos salaires sont minimes et nous ne percevons aucune prime, à l'instar de nos collègues des services des impôts qui eux perçoivent une indemnité trimestrielle pour leur travail de recouvrement», affirme notre interlocuteur. Les protestataires revendiquent également une réévaluation de leur plan de carrière. «La revalorisation des catégories nous préoccupe car il faut dire que les grades actuels ne sont pas compatibles avec le niveau et les diplômes des fonctionnaires.» Selon d'autres travailleurs, l'amélioration des conditions de travail des femmes de ménage et des agents de sécurité ont été également insérées dans la plateforme des revendications, présentée par le syndicat des travailleurs, qui s'est réuni hier pour évoquer des actions de protestation pacifique pour parvenir à un accord avec la tutelle. «Selon le code de procédure pénale, nous avons la qualité d'officier de police judiciaire dans les missions de police du commerce. Nous établissons des procès-verbaux lors de certaines de nos missions, mais notre statut reste flou et nos salaires restent en deçà du travail que nous réalisons», affirment les protestataires qui promettent de rester mobilisés jusqu'à l'aboutissement de leur plateforme de revendications.