La grève de deux jours (5 et 6 mai) à laquelle a appelé le Snapap a été couronnée par une imposante marche des travailleurs hier dans les rues du chef-lieu de wilaya. En effet, des centaines d'ouvriers, notamment des corps communs et ouvriers professionnels, travaillant dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'enseignement supérieur et des collectivités locales ont défilé hier de la maison de la culture vers le siège de la wilaya afin d'exiger, pour la énième fois, la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles. Ces manifestants, qui brandissaient des banderoles sur lesquels nous pouvions lire : «Une vie chère, un salaire médiocre» ou encore «Allocation familiale, une ligne rouge» revendiquent essentiellement «un décret d'application de l'abrogation de l'article 87bis, la révision du statut particulier, la révision du régime indemnitaire et du statut général de la Fonction publique». Par ailleurs, ces travailleurs exigent «l'intégration des syndicalistes et des travailleurs suspendus pour leurs activités syndicales et le respect des activités syndicales». Dans un autre chapitre, ces protestataires ont exprimé à travers cette action de rue leur refus catégorique du nouveau code du travail et de la nouvelle définition du SNMG.