Des centaines de travailleurs communaux, affilés au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) sont descendus dans la rue en appui à leur action de grève illimitée, initiée depuis le lundi dernier. De la Maison de la culture Taous-Amrouche jusqu'au siège de la wilaya, les manifestants ont réitéré leurs principales revendications soulevées à travers le mouvement de grève illimité. Sur des banderoles brandies pour la circonstance, il était écrit «Pour l'unification des taux des primes et indemnités à 40%», «Non à l'injustice salariale». «Pour le respect des libertés syndicales et le droit de grève», «Non à l'esclavagisme moderne» etc. Au cours de leurs interventions, les délégués du Snapap ont fustigé les responsables qui n'ont pas daigné répondre à leurs doléances. Ils réitéreront, dans la foulée, leur engagement à poursuivre leur combat jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications socioprofessionnelles. Il s'agit, notamment de «l'élaboration du statut particulier et du régime indemnitaire, l'abrogation de l'art 87 bis de la loi 90/91, la réintégration des syndicalistes licenciés et suspendus» et «la révision des statuts particuliers et des régimes indemnitaires des corps communs, des ouvriers professionnels, des gardiens et conducteurs». Le saccage de la Maison des syndicats à Alger et le silence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales ont été dénoncés par les manifestants au cours de la même prise de parole.