Les enseignants et les travailleurs du lycée Amirouche (lycée polyvalent pour les nostalgiques) sont en colère. Cette colère doublée d'un sentiment d'insécurité s'est exprimée par l'organisation d'un sit-in hier matin devant le siège de l'éducation de la wilaya. Cette action intervient après la journée de protestation organisée avant-hier à l'intérieur de l'établissement. La raison ? Ils réclament la prise de mesures d'urgence afin d'assurer leur sécurité et celle des élèves. Le climat d'insécurité a toujours régné aux alentours de cet établissement situé à la sortie ouest de la ville. Mais la colère a atteint son paroxysme suite à l'agression dont a fait l'objet un élève en classe de terminale jeudi à l'intérieur même de l'établissement. Des individus n'ayant aucun lien avec la famille éducative se sont infiltrés à l'intérieur du lycée et ont agressé à l'arme blanche l'élève en question qui a été évacué par la Protection civile vers le service des urgences du CHU Nédir Mohamed où il a reçu les soins nécessaires. Ce genre d'acte n'est pas le premier à Tizi Ouzou où de nombreux établissements scolaires vivent dans un climat d'insécurité. Le même scénario s'est produit aussi à la faculté de droit de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, il y a plus d'une semaine. Depuis, les étudiants ont déclenché un mouvement de grève illimité, mouvement qui se poursuit toujours alors que les examens de fin d'année approchent. Comme les enseignants et les travailleurs du lycée Amirouche, les étudiants de la faculté de droit protestent contre le climat d'insécurité qui règne au sein de la faculté située, faut-il le rappeler, dans la localité de Boukhalfa. Pour rappel, ce mouvement a été déclenché après l'agression sauvage à l'arme blanche d'un étudiant.