Les élèves des classes de terminale de la commune de Constantine, notamment les lycées Youghourta, Benbadis, Meriem et Fadela Saâdane, ainsi qu'El Houria et Ibn Taïmia ont organisé, hier matin, une marche dans les artères de la ville, suivie d'un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation de la wilaya pour exprimer leur «inquiétude quant à la surcharge des programmes scolaires». A quelques mois seulement de l'examen du bac, les élèves avouent être «très en retard» et «craignent de ne pouvoir terminer le programme». Les lycéens demandent «à ce que le ministère de tutelle allège les cours comme ce fut le cas pour ceux de l'année précédente». L'inquiétude des élèves et celle de leurs parents monte chaque jour d'un cran en raison des grèves des enseignants dans quelques lycées, en particulier ces dernières semaines. La marche des lycées a été précédée la veille d'un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation. Un groupe de représentants des lycéens protestataires a été reçu par le secrétaire général, Ahcène Baïli. Non convaincus, les lycéens sont revenus à la charge et promettent de continuer leur mouvement et de le faire propager pour atteindre les 48 lycées que compte la wilaya. La commission de wilaya ad hoc, composée notamment de quelques enseignants encadreurs des classes de terminale, de proviseurs et autres représentants de la direction de l'éducation, installée pour étudier tous les rapports envoyés par les différents lycées, se réunira le 4 mars, a-t-on appris au niveau de la direction de l'éducation. Elle étudiera la situation au niveau de chaque lycée, matière par matière, avant de faire le point sur le taux d'avancement des programmes. La dernière réunion de la commission s'est effectuée le 16 janvier sous la présidence du directeur de l'éducation de la wilaya.