Lancé en 2005, le programme présidentiel relatif à la réalisation de 100 locaux à usage professionnel et artisanal par commune vient de connaître un début de concrétisation pour les municipalités qui dépendent de la daïra de Bab El Oued. Pour commencer 100 locaux seront implantés à El Achour. La wilaya déléguée de la circonscription administrative de Bab El Oued compte faire réaliser 100 locaux d'activités et de services dans la commune d'El Achour, dans la périphérie ouest de la capitale. Dans un communiqué rendu public par les services de la wilaya déléguée, il est précisé que le projet a été confié à une entreprise de réalisation pour un montant total de 212,8 millions de dinars. Les locaux devraient être prêts dans un délai contractuel de 15 mois, suivant les engagements du titulaire provisoire du marché. L'emplacement exact de ces locaux n'a pas été révélé. Le projet «rentre dans le cadre du programme présidentiel de réalisation de 100 locaux à usage professionnel par commune», rappelle-t-on. La décision de l'ex-daïra d'implanter ces locaux dans une municipalité de la périphérie de la capitale prouve que ses services n'ont pas pu trouver des assiettes de terrains disponibles dans les communes qui lui sont rattachées à l'exemple de Bab El Oued et Oued Koriche. Toutefois, la wilaya déléguée a mis du temps pour le lancement de cette opération. En fait, plusieurs communes de la capitale ont déjà terminé les travaux de réalisation de ces locaux tandis que d'autres les ont mis à la disposition des artisans notamment. Si tout va pour le mieux, les bénéficiaires de ces espaces devraient attendre au mois 15 mois pour prétendre les exploiter. Pour rappel, la wilaya a commencé a réceptionné les premiers locaux réalisés depuis la fin de 2006 et début 2007. Le programme présidentiel relatif à la réalisation de 100 locaux à usage artisanal et professionnel par commune, dans les 1541 communes du pays, est en vigueur depuis 2005. A Alger, il est question de construire 5700 locaux. Ces biens immobiliers sont destinés à aider les jeunes promoteurs à monter leurs petites entreprises suivant les différents dispositifs publics de l'emploi de jeunes, notamment ceux de l'Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes), de la Cnac (Caisse nationale d'assurance chômage) et de l'Angem (agence nationale de gestion du micro-crédit). Les jeunes promoteurs, dans le cadre de ces dispositifs, sont confrontés surtout à l'absence de locaux pour abriter leur activité, d'où le lancement du programme des 100 locaux par commune. Ces biens ne peuvent être exploités que dans le cadre de petits ateliers de cordonnerie, électricité, couture, plomberie et coiffure entre autres.