Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a affirmé samedi son attachement à la «révision de la Constitution», se disant favorable à l'adoption du régime semi-présidentiel qui «consacre l'exercice démocratique dans l'intérêt du pays». La révision de la Constitution est «extrêmement importante» car elle représente «un projet de société définissant les contours de l'avenir pour les générations futures», a indiqué M. Amara Benyounès lors des travaux de la session ordinaire du conseil national. Il a appelé à l'«ancrage des principes démocratiques véritables, à la protection des droits de la femme, à l'officialisation de la langue amazighe et enfin à la consécration des libertés individuelles et collectives». D'autre part, le secrétaire général du MPA a qualifié le bilan des réformes initiées dans les différents domaines par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, durant ces trois mandats de «positif et fructueux», soulignant la détermination des hautes autorités de «parachever celles-ci sans pour autant renoncer à la politique sociale». «Malgré la chute des prix du pétrole et du gaz, l'Algérie «ne renoncera pas à la politique sociale et surmontera cette étape sans trop de difficultés en raison du recul de la dette et de l'augmentation des réserves de change», a-t-il encore dit. Il a insisté à ce propos sur la nécessité de procéder à la «structuration de l'économie nationale et au renforcement de l'activité économique pour en finir avec la dépendance aux hydrocarbures». S'exprimant sur la participation de son mouvement à l'initiative du consensus national lancé par le Front des forces socialistes (FFS), M. Benyounès a estimé «difficile d'y adhérer sans en définir clairement son ordre du jour, son président et les parties prenantes».