Le siège de l'APC de Beni Amrane, au sud-est de Boumerdès, a été fermé, hier, par plusieurs dizaines de citoyens du village Béni Slimane qui exprimaient leur colère contre les promesses non tenues des autorités locales, qui, selon les dires des manifestants, leur ont promis de répondre favorablement à leurs doléances exprimées auparavant pour améliorer leurs conditions de vie. La route qui relie leur village au chef-lieu de la commune se trouve en piteux état et les travaux de son revêtement sont à l'arrêt depuis plusieurs mois. Ils exigent le parachèvement de la deuxième tranche des travaux afin d'en finir avec leur désarroi. Plusieurs transporteurs privés boudent la région et les villageois n'ont pas de moyens pour se déplacer. Le siège de l'APC était donc paralysé par les villageois qui réclament en ce début de printemps de l'eau potable qui se fait rare. «Même en hiver, nous manquons de ce liquide vital», s'indigne un villageois qui rappelle qu'il y a peu de temps encore, l'eau coulait à flots. Les villageois s'approvisionnent depuis les sources d'eau qui risquent d'être contaminées en raison de la prolifération des fosses septiques. Par là même, les protestataires réclament le raccordement de leur localité au réseau d'assainissement. Une délégation de manifestants a été reçue par les élus afin de trouver une issue favorable aux problèmes des villageois. Cette action de protestation n'est pas la première du genre car les villageois ont fermé, par le passé, le siège de l'APC, pour les mêmes revendications.