L'Union nationale des auto-écoles souhaite voir le département chargé des transports mettre en place «une commission technique ministérielle pour l'élaboration des lois et la gestion du secteur des auto-écoles». Ce souhait a été exprimé par le bureau national de l'union dans une lettre ouverte à Amar Tou, datée du 12 mai et signée par son président, Aoudia Ahmed Zine Eddine. Cette commission, précise M. Aoudia, aura pour mission d'étudier les nombreux points faibles qui caractérisent la gestion des auto-écoles ainsi que l'élaboration des textes de lois spécifiques à cette profession. «Sans la mise en place de cette commission, la situation ira de mal en pis», prévient-on. Les professionnels se débattent dans une multitude de problèmes «à cause d'une prise de décision unilatérale et aléatoire, sans consultation des gens du métier», ajoute le document. Pour l'union des auto-écoles, section affiliée à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), le climat ne sera assaini qu'à travers un dialogue «entre les professionnels, le ministère de tutelle et les décideurs». En plus de la constitution de cette commission technique, la lettre ouverte étale les principaux points de discorde entre les gérants des auto-écoles et le département de M. Tou, notamment le renouvellement du parc roulant de ces établissements ainsi que les modalités relatives à l'organisation des sessions d'examen au profit des conducteurs stagiaires.