Le premier championnat national professionnel dans l'histoire du football national sera officiellement lancé en 2010. Les responsables de la FAF et de la LNF comptent retenir 16 clubs pour ce championnat qui débutera lors de la saison 2010-2011. «On compte lancer un championnat professionnel à 16 clubs à partir de la saison 2010-2011, alors que le championnat de seconde division sera composé de trois groupes pour assurer une représentation des trois régions du pays en élite», a annoncé le président de la Ligue nationale de football, Mohamed Mecherara, à l'issue de la réunion tenue samedi après-midi à l'hôtel Hilton avec les présidents des clubs de l'élite. Un cahier des charges pour les clubs professionnels est déjà préparé par la commission juridique de la FAF sur la base des dispositions de la licence Fifa des clubs, entrée officiellement en vigueur le 1er janvier 2008 alors que le dernier délai pour son application est fixé en 2011. Les clubs de première division qui ne répondent pas au cahier des charges seront remplacés par des clubs de seconde division disposés et prêts à entrer dans le professionnalisme. «La division professionnelle n'est pas exclusive aux clubs de première division», souligne Mohamed Mecherara. Lors du conclave de samedi qui a été marqué par l'absence de plusieurs présidents de club dont Abdelhakim Serar de l'ESS, Aïssa Menadi de l'USMAn, Mohamed Laïb de l'USMH et autres Salah Bouda du CABBA, mais aussi le retrait du patron de la JSK, Moh Cherif Hannachi, un quart d'heure seulement après le début des travaux, les présents ont montré leur désapprobation aux dernières dispositions prises par le bureau fédéral, notamment la limitation du nombre des joueurs étrangers et l'augmentation du nombre des équipes de jeunes. «Un débat est engagé sur ces dispositions dont l'objectif essentiel est la formation et l'aide des jeunes talents», dira le premier responsable de la LNF, visiblement non disposé à faire marche arrière tout en concédant qu'«un sérieux problème se pose au niveau des infrastructures qui ne suffisent pas, vu le manque flagrant des terrains d'entraînement chez nous».