La querelle qui dure depuis plusieurs semaines au sein de l'APC de Béni Zmenzer, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Tizi Ouzou, ne semble pas connaître de fin. Deux tiers de ladite assemblée populaire dénoncent «l'irresponsabilité» et «la fuite en avant du président d'APC». En effet, dans une déclaration rendue publique et signée par 11 élus, les rédacteurs informent que leur dénonciation fait suite au communiqué publié par le P/APC en début du mois de janvier où il appelle «les citoyens jaloux de la stabilité de leur commune à venir en masse au siège de la commune pour faire barrage aux aventuriers et déjouer cette énième tentative de déstabilisation d'une équipe dont les efforts ont mené notre commune à la première place au niveau de la wilaya». Les élus qui ont souhaité tenir une assemblée extraordinaire à huis clos, font savoir que l'appel du P/APC n'est pas conforme à l'article 26 du code communal et article 16 du décret exécutif N°13-105 dictant que «l'Assemblée populaire communale délibère à huis clos pour l'examen des cas disciplinaires des élus et l'examen de questions liées à la préservation de l'ordre public». Ainsi, les 11 élus regrettent la démarche du P/APC la qualifiant d'un «précédent très grave dans les anales des collectivités locales, résultat de l'improvisation qui caractérise les décisions du P/APC». Ce dernier, ajoutent les deux tiers de l'Assemblée populaire de Béni Zmenzer, «incite la population à la violence». C'est pourquoi ils refusent d'être partie prenante d'«un affrontement programmé par le P/APC» et cela en reportant l'assemblée à une date ultérieure.