C'était le show ! Une incroyable ambiance de fête grâce à la prestation remarquable de Bernard Allison qui a ensorcelé le large public avec ses airs de blues jusqu'à minuit.La clôture de la 7e édition du festival international Dimajazz s'est faite en apothéose. L'esplanade de la brèche où un écran géant a été dressé à l'occasion du festival a été envahi des heures avant le début de la soirée prévu à 20h sans parler du TRC archi comble depuis le début du festival. Les jeunes constantinois ont vibré jusqu'à minuit sur des airs 100% blues grâce à l'artiste Bernard Allison. Ce dernier et malgré un talent pour déchaîner les foules comme son père, n'en est pas le clone pour autant. Il a su se tracer sa propre voie, mélangeant blues traditionnel et sons modernes tels que funk ou hip-hop. La tâche n'est pas des plus simples. Prolonger l'héritage paternel et du blues en général sans faire de la copie pure. Aux commandes d'un des meilleurs groupes blues rock sur le circuit actuellement, Bernard Allison s'est imposé aujourd'hui en tant que chef de file de la nouvelle génération blues. Il n'a pas été avare avec le public constantinois qui a apprécié sa musique et a vibré sur son rythme. Pour rappel, l'artiste n'est autre que le fils cadet de Luther Allison qui a fait dès son plus jeune âge une première apparition sur disque, à 13 ans, sur l'album live de son père. Il fait un apprentissage de la guitare pendant trois ans auprès de Koko Taylor et jouera aussi dans la dernière formation de Willie Dixon, mais aussi régulièrement avec son père sur scène, comme lors du Chicago Blues festival en 1983. Il est à préciser enfin que la soirée du jeudi 21 mai restera gravée dans la mémoire de beaucoup de nos jeunes. Un big show bien à l'américaine. Une soirée de clôture, dont se souviendront les amateurs du jazz de plus en plus nombreux à chaque édition du festival, et un bon point pour le comité d'organisation qui promet de «faire triompher la musique du monde entier» et une 8e édition 2010 encore plus réussie.