Deux conventions de financement de deux programmes de développement local seront signées aujourd'hui entre l'Algérie et l'Union européenne, a indiqué un communiqué parvenu à notre rédaction hier. «La première convention est relative à un programme d'appui au développement local durable et aux actions sociales du nord-ouest de l'Algérie (Padsel-Noa), doté d'un montant total de 43,4 millions d'euros (dont 23,4 millions d'euros par l'Algérie et 20 millions d'euros par l'UE», a ajouté la même source soulignant que «cette convention vise l'amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables de six wilayas, notamment Saïda, Tiaret, Tissemsilt, Aïn Defla, Chlef et Médéa». Il s'agit de fournir «un accompagnement social et des appuis aux services sociaux pour le renforcement de leurs capacités ainsi que la création d'emplois», lit-on dans le même document. La deuxième convention est un programme d'actions pilotes pour le développement rural et l'agriculture Enpard (European Neighbourhood Programme for Agriculture and Rural Development). Ce partenariat a pour objectif «une meilleure utilisation, valorisation et diversification des ressources au niveau local», précise-t-on. «Doté de 20 millions d'euros (dont 10 millions par l'UE et une contribution algérienne de 10 millions d'euros, ce programme vise notamment le développement de produits locaux agricoles, artisanaux, culturels, touristiques ou environnementaux dans quatre wilayas pilotes, à savoir : Laghouat, Sétif, Aïn Témouchent et Tlemcen», a souligné la même source. Ces deux programmes ont pour but de contribuer à la redynamisation des territoires ruraux et de les rendre plus attractifs, en encourageant l'émergence de projets innovants et générateurs d'emplois ainsi que la mutualisation des ressources et des moyens locaux de manière participative et intersectorielle, conclut-on.