Les investisseurs dans le secteur du tourisme n'ont pas cette culture d'attirer le touriste en lui offrant un cadre agréable de repos et de détente. Certes, ils n'ont pas été sollicités pour améliorer les prestations au niveau de leurs établissements, et ce, faute de touristes. En effet, la wilaya de Aïn Defla dispose de 7 hôtels, totalisant 1106 lits pour 504 chambres. Trois établissements seulement sont classés. L'hôtel Zaccar du complexe thermal de Hammam Righa, 3 étoiles, l'hôtel Doui et l'hôtel Nadjem, classés 1 étoile. Le tourisme à Aïn Defla est en phase de balbutiements puisque la clientèle n'est composée que de passagers ou de personnes en mission dans cette wilaya. Hammam Righa, lieu de cure et de villégiature, reçoit quotidiennement des touristes d'un jour et des curistes. Pour l'année 2008, cet établissement a reçu 59 676 personnes venues pour des cures médicales et thermales. Selon Mlle Karima Saïdani, inspectrice au niveau de la direction du tourisme, la commission d'inspection et de sensibilisation présidée par un membre de ce secteur a effectué 156 sorties au niveau de tous les établissements touristiques. «Avec l'ouverture de l'autoroute, nos hôtels ainsi que nos restaurants vont fermer», dira un hôtelier, en affirmant que le classement de son établissement reste son dernier souci. Enfin, il est à noter que la seule ville pouvant attirer les touristes demeure Miliana. Le comble est que cette dernière est dépourvue de toute infrastructure hôtelière, même pas une auberge de jeunesse.