Au titre des politiques d'égalité dans la région euro-méditerranéenne, le Forum algérien pour la citoyenneté et la modernité (FACMC) a organisé samedi au palais de la culture d'Imama de Tlemcen, en collaboration avec l'Union européenne, une conférence nationale sur «La société inclusive et l'égalité des genres». Plusieurs axes de travail y ont été développés et ont porté sur l'évolution de la femme algérienne dans les domaines culturel, économique, social et politique, l'accès des femmes aux postes de responsabilité et leur participation à la vie active du pays, les associations féminines et leur contribution au développement local, à la paix, à la promotion de la cohésion sociale et de la société inclusive en Algérie, la femme et l'évolution des mentalités, les cadres juridiques et institutionnels et politiques de promotion de la condition féminine avec des exemples de bonne pratique et enfin la promotion des politiques d'égalité des genres dans les pays du bassin méditerranéen et l'échange des meilleures pratiques. Les objectifs de cette conférence nationale visent et se proposent de rassembler des représentant(e)s de la société civile, de la presse spécialisée, des juristes et jurisconsultes, décideurs politiques, universitaires, femmes combattantes de la guerre de Libération nationale, femmes travailleuses et entrepreneures et de soumettre à leur réflexion et à leur discussion le statut de la femme algérienne, maghrébine, arabe et africaine à son étape actuelle d'évolution, fruit de réformes successives, dans un contexte de revendications tous azimuts de protection et de promotion de la femme, notamment eu égard à la précarité du statut de la femme sahraouie, palestinienne et africaine dans un contexte de répression et de guerre civile où la femme représente une cible de choix et en même temps, à la faveur des progrès démocratiques enregistrés dans ce contexte. La conférence ambitionne, sur la base d'un état des lieux dressé sans complaisance, de recueillir les recommandations pertinentes des participants et participantes afin de promouvoir davantage et de manière réelle et non plus virtuelle la condition de la femme, de mettre en place des cadres d'échanges et de coopération à cet effet, de créer des institutions communes ad hoc, d'ouvrir des chantiers et des ateliers, de mettre en œuvre tous les moyens pour des projets et des actions de formation ainsi que des mécanismes de surveillance, de contrôle et d'évaluation.