Le feuilleton des entraîneurs du Mouloudia d'Alger se poursuit. Priés par la Direction technique nationale du football algérien de lui fournir les diplômes par lesquels ils sont éligibles à un emploi dans un club professionnel, ces techniciens continuent à faire la sourde oreille. Disons, plutôt, qu'ils essaient de contourner la règlementation en présentant des documents qui n'ont rien à voir à ce qui leur est exigé. C'est ainsi que nous apprenons de source proche de la FAF que l'entraîneur des gardiens et le préparateur physique ont, certes, présenté des documents mais ce n'était, en réalité, que des attestations de stage que la DTN ne peut accepter. La règlementation précise bien que le candidat au poste doit être titulaire d'un diplôme de fin d'un cycle d'études. En ce qui concerne les deux entraîneurs, le principal, Artur Jorge, et son adjoint Valdo, ils n'ont à ce jour montré aucune preuve qu'ils avaient le niveau requis pour occuper de tels postes en Algérie. Nous ne disons pas qu'Artur Jorge n'en a pas, qu'est-ce qui l'empêcherait, dans ce cas, d'apporter cette preuve ? Tout Artur Jorge qu'il soit, il ne peut échapper aux exigences de la règlementation du football algérien. Concernant Valdo, c'est le même problème. La DTN dit que s'il est en mesure de prouver, par des écrits authentifiés, qu'il a les diplômes qu'on lui réclame, il sera immédiatement qualifié par la LFP et se verra délivré une licence pour pouvoir exercer. Le Mouloudia d'Alger est un club algérien, un club qui ne saurait être au-dessus de la règlementation encore que, comme nous l'avons appris, il a bénéficié d'un énorme coup de pouce de la part de la DTN la saison dernière lorsqu'elle avait permis à Artur Jorge et à Valdo de travailler sans présenter de diplôme. C'était, avons-nous appris, parce que ce club traversait une grave crise et semblait se diriger vers la Ligue 2. Aujourd'hui, les choses ont changé et la présentation des diplômes devient une exigence à laquelle Artur Jorge et Valdo doivent se plier.