Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Sid-Ahmed Ferroukhi, a affirmé, hier à Alger, la détermination de l'Etat à développer la filière de l'élevage et la production des viandes rouges afin de favoriser la diversification de l'économie nationale. Le ministre, qui a présidé une réunion à huis clos avec les représentants des éleveurs et des membres de la Fédération nationale des éleveurs-filière de la production des viandes, a insisté sur la «relance de la filière de la production de la viande afin d'augmenter la production et améliorer les prix et la qualité des produits en faveur de la diversification de l'économie nationale». Les éleveurs, a ajouté Ferroukhi, sont le «principal maillon» de la chaîne de production des viandes rouges appelant à «faire confiance aux professionnels de cette filière et à libérer les potentialités dans ce domaine en vue de hisser la production nationale». Il a, dans ce sens, souligné l'importance de «se concerter avec les opérateurs dans toutes les régions dans le but de traiter tous les problèmes qui se posent dans ce domaine et tenter de moderniser la filière», indiquant que tel était l'objectif de la rencontre. Des rencontres de terrain auront lieu au cours des semaines à venir en vue d'une «forte mobilisation en faveur du secteur et l'économie nationale», a annoncé le ministre qui s'est réjoui de l'existence d'organisations représentatives appelant tous les acteurs à y adhérer pour unifier les efforts et aplanir les difficultés. Le représentant de l'Union nationale des paysans algériens (Unpa), Mohamed Tahar Djaref, a, pour sa part, souligné la nécessité de poursuivre les efforts et multiplier les rencontres pour apporter les solutions aux problèmes rencontrés par les éleveurs affirmant que son instance «ne ménage aucun effort pour développer et moderniser la filière de production des viandes». Le président de la Fédération nationale des éleveurs, Azaoui Djilali, a évoqué, en marge de cette rencontre, les difficultés auxquelles les maquignons font face dont le manque de fourrage, les prix élevés de ce produit, la rareté de l'eau dans certaines régions steppiques et sahariennes et les maladies appelant dans ce contexte à renforcer le contrôle vétérinaire et à fournir les vaccins nécessaires. A une question sur la disponibilité de cheptel ovin et les prix des bestiaux à l'approche de l'Aïd El Adha, Azaoui a tenu à rassurer les citoyens à ce sujet.