Rien ne va plus au niveau des sélections nationales de handball livrées à elles-mêmes et incapables de s'illustrer dans les grands rendez-vous internationaux. La Fédération algérienne de handball, qui fonctionne au ralenti depuis le sacre continental de janvier 2014, a achevé la sélection A bonne dernière au championnat du monde disputé en janvier 2015 au Qatar. Depuis cette déculottée à Doha, l'EN est en hibernation. Rien ne peut justifier cette étonnante mise au placard de l'équipe, détentrice de la Coupe d'Afrique des nations, remportée haut la main à la salle Harcha en janvier 2014 devant l'ogre tunisien. A quelques mois de la CAN 2016, qu'abritera l'Egypte, l'EN ne dispose même pas d'un staff technique et d'un nouvel entraîneur en chef, après le départ de Réda Zeguili qui a raté complètement sa première expérience au championnat du monde. Triste sort pour nos valeureux champions d'Afrique, délaissés et abandonnés par les responsables de la FAHB, à leur tête Saïd Bouamra. Le patron de la FAHB a tenté de récupérer Salah Bouchekriou, mais ce dernier n'était guère intéressé par ce nouveau challenge ni emballé par l'offre de la fédération, en pleine crise financière. Au train où vont les choses, l'EN se dirige vers un forfait pour le prochain rendez-vous continental que nos rivaux égyptiens et tunisiens sont en train de préparer activement pour, bien évidemment, nous détrôner en janvier prochain. Une chose est certaine, Bouamra et ses assistants auront du mal à engager un nouvel entraîneur national. C'est une mission presque impossible. Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, devrait s'inquiéter de la situation de notre sélection de handball et demander des comptes aux responsables de la FAHB, qui ont, de l'avis de tous les amoureux de la petite balle, commis un crime envers l'EN.