A une question sur le problème de communication que le Premier ministre a soulevé lors de la présentation du plan d'action du gouvernement, Ahmed Ouyahia a indiqué, en marge de la séance plénière consacrée aux réponses de ce derniers aux sénateurs, que le gouvernement s'attellera sérieusement à améliorer la machine de la communication de l'Exécutif en général. Il a rappelé dans ce sens que cette question a fait l'objet d'une directive qu'il avait lui-même signée en août sur instruction du président de la République. «Nous devrons saisir chaque tribune qui s'offre, que ce soit dans la presse, le Parlement ou dans les déplacements des ministres en ce qui concerne le gouvernement ou les autorités locales et même au niveau des entreprises», a-t-il encore indiqué. «En tout état de cause, le gouvernement a tout avantage à le faire car communiquer, c'est gouverner», a conclu Ahmed Ouyahia. Interrogé par ailleurs sur les dispositifs de l'emploi, le Premier ministre a indiqué que «le filet social n'a jamais été considéré comme une solution», expliquant que «c'est un dispositif qui existe dans tous les pays du monde. Il est fait pour alléger les souffrances de ceux qui n'ont pas de revenus, en attentant qu'ils en trouvent». Il a insisté sur le fait que «le filet social n'est pas une finalité». Il a reconnu que, «certes, cela est dure, mais nous avons quand même créé 2,5 millions d'emplois réels pendant les deux dernières années, sans compter les contrats du préemploi ou le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle». S'agissant des investissements étrangers, notamment ceux initiés par des investisseurs des pays du Golfe qui tardent à démarrer, Ahmed Ouyahia a déclaré qu'«il y a des investissements qui sont en phase de réalisation et d'autres ont été freinés par la crise financière mondiale car plusieurs pays du Golfe sont touchés. Cela a engendré des conséquences négatives sur le démarrage des investissements. Il y a également d'autres considérations mais le respect du frère plus qu'un ami ou un partenaire ne me laisse pas dire davantage».