Le TP Mazembe a damé le pion à l'USM Alger dans son antre fétiche de Bologhine en finale aller de la Ligue des champions africaine. Le TPM prend ainsi une sérieuse option pour le sacre final le 8 novembre prochain à Lubumbashi. Ce club congolais est une véritable sélection africaine contrairement à l'USMA qui n'a aligné aucun joueur étranger samedi. Son attaquant malgache, Andria, était sous le coup d'une suspension pour cumul de cartons. Sur les 11 joueurs alignés d'entrée, samedi, par le Français Patrice Carteron, 8 d'entre eux sont des étrangers et de «vrais» internationaux, en l'occurrence les Zambiens Nathan Sinkala et Rainford Kalaba, les Tanzaniens Mbwana Ally Samata et Thomas Ulimwengu, les Maliens Boubacar Diara et Adama Traoré et les Ghanéens Frimpong Yaw et et Richard Kissi Boateng. Les buteurs contre l'USMA, samedi, sont le Zambien Kalaba et le Tanzanien Samata que les Verts auront en face d'eux dans les deux matches du second tour des éliminatoires du Mondial 2018. Sur les trois joueurs remplaçants, deux sont également des étrangers, à savoir l'Ivoirien Roger Assalé et le Ghanéen Daniel Nii Adjei. Le TPM renferme dans ses rangs 19 joueurs étrangers en tout. Outre les éléments cités précédemment, l'on retrouve également le gardien de but ivoirien Sylvain Gbohouo, le remplaçant de luxe de l'emblématique Robert Kidiaba, les Maliens Salif Coulibaly, Boubacar Diarra et Cissé Ousmane, les Zambiens Chongo Kabaso et Given Singuluma, les Ghanéens Solomon Asante et Gladson Awako, l'Ivoirien Christian Koffi Kouamé et le Zimbabwéen Ali Sadiki. Le richissime président du TPM, Moise Katumbi, a mis le paquet pour s'offrir les meilleurs joueurs sur le continent, ce que les frères Haddad ne peuvent faire, car la Fédération algérienne de football limitait le nombre des étrangers dans nos clubs à trois joueurs, avant de prendre dernièrement la décision d'interdire carrément le recrutement des étrangers pour éviter davantage de litiges avec ces joueurs venus monnayer leur talent chez nous sans être payés par certains clubs, ce qui les pousse à saisir à chaque fois la Fédération internationale de football (FIFA). La FAF a mis tout les clubs dans le même sac au lieu d'interdire le recrutement de ces étrangers qu'on appelle communément les «Africains» aux mauvais payeurs. Pour permettre à nos clubs de concurrencer les grosses cylindrées d'Afrique comme le TP Mazembe, la FAF doit revoir sa copie et permettre à nos représentants dans les deux compétitions africaines, la Ligue des champions et la coupe de la CAF, d'engager le nombre d'étrangers qu'ils veulent, selon bien évidemment leurs moyens financiers.