Dans le sillage de ses programmes d'activité, l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet) organise, demain et après-demain, un séminaire international sur l'incubation. Cette rencontre scientifique qui se tient, selon ses organisateurs, à l'unité de développement des équipements solaires de Bou-Ismaïl, dans la wilaya Tipasa, sera l'occasion pour les chercheurs algériens et étrangers de débattre du cadre réglementaire et juridique régissant la création et le fonctionnement ainsi que le financement des incubateurs en Algérie, tout en prenant en compte les expériences nationales et internationales. A cet effet, des ateliers de réflexion seront mis sur pied afin de cerner la problématique en question avec les représentants des universités, des grandes écoles, des centres de recherche, d'agences thématiques de recherche, de pépinières d'entreprises et incubateurs publics et privés, dispositifs d'aide à la création d'entreprise et d'intervenants de renommée internationale. Pour ce qui est des communications, celles-ci seront données par des représentants du ministère de l'Industrie et des Mines, de l'ANP, de la banque BEI, de l'incubateur Esprit (Tunis) et de l'incubateur Marseille innovation (France). Le Pr Djamila Halliche, directrice générale de l'Anvredet précise que l'objectif essentiel de ce séminaire est de proposer un modèle d'incubation propre au milieu académique et l'adapter à la réalité socioéconomique de l'Algérie. «Le rôle des incubateurs devient encore plus indispensable quand il s'agit de la création d'entreprises innovantes portées par des chercheurs scientifiques, qui se distinguent souvent par leur besoin de formation et d'assistance dans les démarches de concrétisation de leurs innovations. Ainsi, l'installation d'incubateurs au sein des milieux académiques s'est développée à travers le monde en permettant la création des «spin-offs universitaires» qui s'inscrit dans une logique de valorisation et de transfert des connaissances du monde de la recherche vers l'industrie. Dans cette perspective et dans le cadre de la consolidation des efforts de la recherche scientifique, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, via la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique, contribue à la mise en place des différentes structures dédiées à la promotion de l'innovation et du transfert technologique, à l'instar des incubateurs», ajoute le Pr Halliche.