Le président François Hollande a désigné hier l'organisation terroriste Daech comme «ennemi» prioritaire en Syrie, tout en soulignant que le président syrien Bachar al-Assad ne pouvait «constituer l'issue» du conflit. Le président français qui s'exprimait à l'occasion de la réunion en congrès tenue hier à Versailles à partir de 16h, avec les deux chambres du Parlement français, a noté qu'«en Syrie, nous cherchons inlassablement une solution politique dans laquelle Bachar al-Assad ne peut constituer l'issue, mais notre ennemi en Syrie, c'est Daech», répétant l'objectif de détruire cette organisation «pour éviter qu'elle n'utilise les combattants étrangers pour exécuter dans leurs pays les plans ourdis depuis la Syrie et l'Irak». Hollande fait enfin la distinction entre Daech et le président syrien puisque c'est cette organisation qu'il désigne comme «ennemi» prioritaire en Syrie, disent des observateurs qui se félicitent de ce «changement d'attitude», même si ce changement est qualifié de «léger». Le président français a, d'autre part, annoncé qu'il rencontre dans les prochains jours les présidents russe et américain, Vladimir Poutine, et Barack Obama.