De l'argent, de l'argent, de l'argent, et puis plus rien. Des rénovations, des rénovations, des rénovations et encore plus rien. Il paraît qu'on a voulu redonner vie à certaines salles de cinéma à Alger. Les APC y sont allées de leur trésorerie et investi des centaines de millions de dinars. C'est ainsi que des salles ont subi plus qu'un lifting. Elles ont complètement changé jusqu'à ne rien envier aux plus grandes salles à travers le monde en matière d'équipements. Mais rénover est une chose, gérer en est une autre. «L'Algeria» a consommé des sommes considérables. Elle est aujourd'hui fermée. Idem pour «Ethaqafa» (ex-ABC) qui connaîtrait un problème d'infiltration d'eaux usées. Que dire du «Sierra Maestra» (ex-Hollywood) utilisé uniquement pour des spectacles pour enfants. Quant à l'immense «Afrique», une salle entièrement refaite, elle est toujours fermée. Et puis, il y a le «Khayam» (ex-Debussy), où on projette des films en DVx. Pour ce qui est du «Chabab» (ex-Casino), salle superbe, elle ne sert que pour certaines manifestations. Enfin, il y a l'«Ouarsenis» (ex-Le Français) transformé en dépotoir depuis qu'il est au centre d'un litige judiciaire. L'Etat voit ainsi son argent mal utilisé au moment où l'accent est mis sur l'utilisation rationnelle de l'argent public.