La fermeture de plusieurs biens communaux pour des raisons multiples telles que la réhabilitation ou autre travaux à cause d'un sinistre, comme cela a été le cas des locaux des souterrains ravagés par un incendie, a constitué un véritable manque à gagner en matière de recettes communales, estimé à plus de 4 milliards de centimes annuellement pour l'APC du chef-lieu de wilaya. Jusqu'ici avec les changements qui ont touché l'hôtel de ville avec l'installation récente d'un nouveau maire, après la mise en détention provisoire de son prédécesseur, la toute fraîche direction de l'hôtel de ville a jugé utile de prendre en charge les affaires ayant trait aux différentes recettes communales, à commencer par l'abattoir communal fermé depuis plus de 9 mois en vue de sa réhabilitation. Cette période, avec toutes les procédures effectuées dans le cadre du code des marchés, a été négative, car aucune entreprise n'a été retenue. Ainsi, la fermeture n'avait pas de justificatif, sans oublier la situation de 63 travailleurs qui s'occupent de l'abattage à titre privé et non par des employés de la commune, mis tout ce temps au chômage. Sachant également que chaque jour de fermeture est un manque à gagner pour la commune en matière de droits et taxes sur l'abattage de bétail qui se pratique dans une ville aussi grande. La décision de la réouverture de l'abattoir a été prise après un grand nettoyage effectué récemment sur les lieux, d'où la validation prochaine de l'inspection vétérinaire pour une ouverture provisoire, en attendant de mettre en place tout le dispositif d'hygiène. Ainsi, la commune pourra contourner la consommation de ses citoyens, en premier lieu ses clients bouchers vers de la viande certifiée par des vétérinaires au lieu d'aller s'approvisionner ailleurs dans des abattoirs clandestins. Selon des sources bien informées du dossier des biens communaux, les recettes de l'abattoir communal s'élèvent à plus d'un milliard de centimes par an, sans compter ceux d'autres biens communaux comme la fourrière, elle aussi fermée depuis plus d'un an et qui faisait rentrer des recettes s'élevant à 1,5 milliard de centimes annuellement. En sus, les locaux des souterrains qui demeurent à ce jour fermés, privant les anciens locataires d'exercer à cause d'une réhabilitation qui tarde à venir, qui faisaient des recettes aussi importantes. Sans oublier la SNTV dont les travaux du chantier de réhabilitation accusent énormément de retard. Une autre source de recettes pour la commune qui s'ajoute aux autres. La nouvelle équipe de la commune a du pain sur la planche. Un défi à relever pour le restant du mandat communal.