Les travaux de la Haute Commission mixte algéro-iranienne, tenue jeudi à Alger, ont été sanctionnés par la signature de cinq programmes exécutifs de coopération et de trois mémorandums d'entente. A l'ouverture des travaux, coprésidés avec le Premier vice-président iranien, Eshaq Jahangiri et le Premier ministre Abdelmalek Sellal, ce dernier a considéré cette commission comme une étape importante pour renforcer les relations bilatérales et promouvoir la coopération bilatérale dans tous les domaines et secteurs. Les accords conclus entre les deux pays concernent un large éventail de la coopération et ciblent les domaines de la jeunesse et des sports, la formation et l'enseignement professionnels, la culture, les travaux publics, ainsi que l'enseignement supérieur et la recherche scientifique. Les gouvernements des deux pays sont désormais liés par trois mémorandums d'entente et de coopération dans les domaines de la justice, des affaires étrangères et de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Considérant la coopération économique en deçà des potentialités «importantes» que recèlent les deux pays, Sellal a observé que la réalisation de ces objectifs «passe par la garantie d'un environnement favorable, la levée des obstacles auxquels font face les hommes d'affaires et leur encouragement à saisir les opportunités d'investissement en faveur de partenariats gagnant-gagnant». Sur le plan sécuritaire, Sellal a souligné la nécessité de la «coordination et la conjugaison des efforts de la communauté internationale pour faire face à la menace terroriste et à l'extrémisme religieux». Par ailleurs, le Premier vice-président iranien n'a pas manqué de saluer la «position honorable» de l'Algérie à l'égard du dossier du nucléaire iranien, couronné récemment par un accord entre son pays et le G5+1.