Une modeste cérémonie de clôture a mis fin, mardi soir, à la 7e édition du Festival international de danse contemporaine d'Alger (FCIDCA), qui s'est tenue à Alger au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi. Après une semaine riche en spectacles, la soirée de clôture du 7e FCIDCA a déçu le public, pourtant venu en masse profiter de ce dernier soir. En effet, tout au long de la semaine, le public algérois a eu la chance de se délecter des performances de danses purement contemporaines de haut standing, exécutées par des pointures de la danse contemporaine, à l'instar de l'Algérien Ahmed Khemis, de la compagnie russe «Temptation», du duo espagnol «Ali Do Project» ou encore du «Modern Dance Theatre Istanbul» de Turquie, invité d'honneur de ce festival. Un extrait de la nouvelle création du Ballet national algérien intitulé «Vie arabe» a été présenté en début de soirée. Cette opérette a été élaborée par l'équipe du Ballet national et par le chorégraphe algérien originaire de Ouargla, Ahmed Khemis, sur une musique composée par Salim Dada.
De belles acrobaties Ce spectacle semble avoir été réalisé à la hâte, sans recherche au niveau de la mise en scène et du texte. Le spectateurs s'attendaient à beaucoup mieux de la part de cette compagnie, qui compte des danseurs professionnels issus de trois générations, dont la plus jeune qui mérite le titre de digne relève. En deuxième partie de cette dernière soirée du festival, plusieurs danseurs algériens ont également présenté des tableaux dédiés aux éléments de la nature et à la protection de l'environnement. Seul spectacle purement contemporain de la soirée, la performance des danseurs belges de la compagnie Eastman de Sidi Larbi Cherkaoui, qui a offert au public une chorégraphie profondément expressive, nécessitant un très haut niveau de maîtrise et de précision et explorant la relation amoureuse et fusionnelle entre homme et femme dans un univers d'ombre et de lumière. L'assistance venue nombreuse à la salle Mustapha-Kateb du TNA a également assisté à une performance de gymnastique rythmique, sans rapport direct avec la danse contemporaine, présentée par la jeune athlète et danseuse américaine Gosia Staszewska, qui a fait montre de son talent au ruban. Rappelons par ailleurs qu'à partir de la prochaine édition, le festival se convertira en biennale. Il reviendra tous les 2 ans et ce sera une biennale en année impaire. Les années paires seront consacrées à un festival national qui permettra aux compagnies de danse nationales et régionales de progresser davantage pour s'ouvrir aux compétitions mondiales. Les éditions impaires pour leur part se tiendront tous les deux ans avec pour ligne de mire la formation continue.