A peine les prix du carburant augmentés, des chauffeurs de transport de voyageurs de plusieurs localité sde la capitale du Djurdjura ont pris l'initiative d'augmenter le prix des dessertes de 10, voire de 20 DA. A Larbaâ Nath Irathen, le prix du transport allant du chef-lieu communal à Oued Aïssi a augmenté de 20 DA. Alors que les voyageurs payaient 50 DA pour le trajet, ils se retrouvent obligés de payer 70 DA dès le deuxième jour de l'application des mesures dictées par la loi de finances 2016. Une augmentation soudaine et fort élevée qui a surpris les citoyens. Dans le village de Tighilt Lhadj Ali, toujours dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, le prix du transport a grimpé de 5 DA, nous informe une jeune passagère. Même situation dans la localité de Draâ El Mizan où les prix ont aussi grimpé de 10 à 20 DA, selon les trajets. Même si le ministre des Transports, Boudjemaa Talai, avait annoncé de légères augmentations des prix du transport privé, les citoyens montrent tout de même leur mécontentement et comptent les dénoncer. Ils jugent ces décisions unilatérales qui ne doivent pas être prises à la hâte et selon le bon vouloir du transporteur, mais dans le respect de certaines normes. Le ministre avait, en effet, demandé aux opérateurs d'éviter les augmentations anarchiques. Dans la localité de Tigzirt, les nouveaux tarifs ont été affichés quelques jours auparavant. Les transporteurs justifient cette augmentation par la hausse des prix du carburant dès l'entame de la nouvelle année. Mieux, dans d'autres localités, à l'image d'Ath Yenni, Tamda, Fréha, Azazga et autres, les transporteurs ont procédé à l'augmentation des prix avant même l'adoption de la nouvelle loi de finances. A titre d'exemple, le prix de la desserte Fréha-Azazga ou encore Fréha vers Tamda a grimpé de 5 DA ces derniers mois, malgré le fait que ses localités sont très proches l'une de l'autre. Azazga n'est qu'à 15 minutes de Fréha et Tamda à seulement 20 minutes.