Le conseil national de l'Alliance nationale républicaine (ANR) a appelé, hier à Alger, le groupe parlementaire du parti à voter en faveur du projet de révision de la Constitution et à œuvrer pour son aboutissement au niveau du Parlement, estimant que ce projet «se veut un prolongement des réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Au terme des travaux de sa 4e session ordinaire, le conseil national de l'ANR a appelé le groupe parlementaire «à voter en faveur du projet de révision de la Constitution et à œuvrer pour son aboutissement au niveau des deux chambres du Parlement», précisant que ledit projet «consacre la ferme volonté des autorités de parachever et d'approfondir les réformes politiques à travers une démocratie apaisée et participative». Le conseil a chargé la direction du parti et les structures locales de lancer une campagne de sensibilisation à travers les wilayas pour mettre en avant les aspects positifs du projet de révision de la Constitution, et de poursuivre les concertations avec les autres formations politiques pour traduire le contenu de ce projet. Le projet de révision de la Constitution consacre «l'aspiration légitime de la société à davantage d'ouverture, de droits et de libertés», a déclaré le SG de l'ANR, Belkacem Sahli, à la presse, ajoutant qu'«il consolide plusieurs acquis démocratiques, notamment en ce qui a trait à la préservation de l'unité et des fondements de l'identité nationale, et le renforcement de l'Etat de droit». Ledit projet vise, a-t-il soutenu, à réduire les disparités sociales et à affirmer la place des jeunes et de la communauté nationale à l'étranger, saluant par la même occasion «la constitutionnalisation des principes de souveraineté de la politique extérieure notamment le rejet de l'ingérence dans les affaires internes des pays, en privilégiant le règlement pacifique des conflits». Concernant les questions qui n'ont pas été évoquées exhaustivement, à l'instar de la «transhumance politique», l'ANR propose, à cet effet, de traiter cette question par une «loi organique au lieu d'un seul article dans la Constitution» et «à déchoir de son mandat, le député ou l'élu local qui ne remplit pas ou ne remplit plus les conditions de son éligibilité».