Les autorités du Kurdistan irakien enquêtent sur une possible attaque à l'arme chimique qui aurait été menée cette semaine par les terroristes de Daech dans le nord-ouest de l'Irak. Des dizaines de peshmergas, les combattants kurdes, et de civils ont dû être soignés pour des nausées et des vomissements, après des tirs de roquettes qui auraient contenu un agent chimique le 25 février dans la région de Sinjar, a précisé le conseil de sécurité du Kurdistan irakien sur son compte Twitter, écrit le journal français «Le Figaro». Jabbar Yawar, secrétaire général du ministère de la Défense, a estimé, note «Le Figaro», que la substance chimique en question était probablement du chlore. A la mi-février, un diplomate, citant une enquête menée par l'OIAC (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques), a déclaré que l'EI avait utilisé du gaz moutarde l'été dernier en Irak lors de combats contre les forces kurdes. Une source au sein de l'OIAC a confirmé que les tests en laboratoire s'étaient révélés positifs au gaz moutarde, après que 35 peshmergas (combattants kurdes) sont tombés malades sur le champ de bataille en août dernier.