Depuis qu'elle a pris sa retraite internationale, Naïma Laouadi, meilleure footballeuse algérienne, a activé au niveau des clubs, alors que tout le monde la voyait à la tête d'une sélection nationale, vu sa riche expérience et ses grandes connaissances dans le domaine. C'est elle la pionnière du football féminin dans une période délicate, soit en pleine décennie noire où elle avait lancé la fameuse équipe féminine de la JS Kabylie, qui a fini par disparaître. «Je devais prendre les destinées de la sélection nationales des U17, en compagnie de Naciba Laghouati, mais la FAF a abandonné le projet sans nous aviser. La FAF m'ignore complètement alors que je suis disposée à mettre mon expérience au service des sélections nationales. J'ai le plus beau palmarès au niveau de la région, voire en Afrique», nous dira Naïma Laouadi, alias Maradona, l'ancienne capitaine de l'EN de 1998 à 2006, qui avait joué en France, au Celtic Marseille de 2004 à 2006. «Ma franchise dérange un peu», ajoute Laouadi qui a repris du service ces derniers mois en prenant les commandes de la formation d'Alger-Centre. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a intégré Radia Fertoul au sein du Bureau fédéral. Radia Fertoul est la première femme à siéger au niveau du Comité exécutif de la FAF.