Contacté par le quotidien Le Télégramme de Brest, Christian Gourcuff confirme qu'il souhaite bien quitter l'équipe nationale d'Algérie. «Oui, je veux partir, ce n'est pas nouveau, je l'ai déjà dit au président de la Fédération au mois de novembre. Mais il a refusé que je parte», a-t-il indiqué. Gourcuff révèle que sa décision est inhérente au fait que l'environnement de l'équipe nationale n'est pas «sain». Il parle d'un environnement au sens large, ce qui veut dire qu'il inclut même les responsables de la Fédération «sur laquelle il n'a aucune prise»précise le journal. On comprend par là que certains de ses choix n'étaient pas admis par l'instance fédérale. Ce qui l'aurait poussé à rester serait lié à l'élan de solidarité des joueurs qui lui ont témoigné leur appui. «Au niveau des joueurs, de la chaleur humaine, des relations que j'ai avec eux, ce que je vis est exceptionnel. J'ai pourtant eu de très bons groupes à Lorient, mais là, ça dépasse tout.» Il cite, alors, la démonstration de ses joueurs à son égard après le premier but inscrit par Feghouli contre l'Ethiopie à Blida. Malgré ce soutien, il est resté inflexible dans sa décision de partir. «Après le match d'Addis Abéba contre l'Ethiopie les joueurs sont venus me voir pour me demander ce que j'allais faire. Je leur ai redit que ma position n'avait pas changé et que je souhaitais m'en aller.» Gourcuff précise qu'il n'a pas démissionné de son poste et qu'à ce jour il demeure le sélectionneur national de l'équipe d'Algérie. Toutefois, il révèle qu'il sera ce dimanche à Alger pour rencontrer le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, afin de trouver un compromis sachant que s'il venait à démissionner, lui qui a un contrat qui court jusqu'à 2018 avec les Verts, il risque de payer lourdement la facture vu qu'il s'agirait d'une rupture unilatérale d'un contrat.