La 11e édition du Festival international du film oriental de Genève (FIFOG) aura lieu du 11 au 17 avril prochain, à Genève, à Versoix, à Lausanne et en France voisine avec un programme riche qui célèbre la liberté. Le Fifog revient cette année en force en célébrant la liberté. Comme lors de ses précédentes éditions, le Fifog aborde à chaque fois des thématiques engagées et force la considération par la qualité de son programme. Pour cette édition, une centaine de films dont des documentaires, des fictions et des courts métrages célébrant la liberté sous toutes ses formes seront projetés. Des débats et conférences à thèmes divers sont programmés en plus des colloques et expositions artistiques. Il y aura également des programmes scolaires et des ateliers de formation en audiovisuel, le tout servi à travers 20 lieux différents autour du lac Léman. L'Algérie participe avec les films Fatma n'Soumeur de Belkacem Hadjadj dont l'affiche même du festival porte la photo de son héroïne (Laëtitia Eïdo), Madame courage de Merzak Allouache et Maintenant, ils peuvent venir de Salem Brahimi pour ne citer que ceux-là. Mostaghanem, présidente d'honneur Pour présider honorifiquement le festival, les organisateurs, à leur tête Tahar Houchi, directeur artistique et initiateur du festival, ont choisi à ce titre la romancière algérienne Ahlam Mosteghanemi pour son «influence dans le monde musulman et son succès en Orient en tant qu'écrivaine» ont expliqué les organisateurs. Le FIFOG est une manifestation cinématographique incontournable dans le paysage culturel de la Suisse romande qui encourage le cinéma, la diversité et le dialogue interculturel. Le festival rendra un vibrant hommage cette année au défunt Omar Sharif, acteur de légende qui s'est imposé sur les écrans autant en Orient qu'en Occident, à travers la projection d'une série de ses films. Dans le registre des honneurs aussi, la place revient pour cette édition aux pays du Levant, appelé aussi en arabe le Cham, comportant la Syrie, le Liban, la Palestine et l'Irak. A travers ce large panorama, c'est la résistance, la défense de la liberté et la célébration de l'art face aux cris triomphalistes et éphémères de la sauvagerie que souhaite mettre en lumière le FIFOG cette année est-il mentionné dans la présentation du 11e Fifog. Pour les films en compétition, un jury de cinq membres (Said Ould Khalifa, Zoubida Akif, Dominique Frot, Salah Sermini et Nastassja Tanner) décernera, respectivement, un FIFOG d'or et un FIFOG d'argent aux gagnants. Notons, par ailleurs, que d'autres jurys dans d'autres catégories (prix de la critique, courts métrages, courts Swiss Made, et compétitions scolaires) décerneront également des prix. Placé sous le patronage de la commission suisse de l'Unesco et fort du soutien de la République et canton de Genève et du Département de la culture de la Ville de Genève, le Fifog est devenu ces dernières années un rendez-vous incontournable pour les cinéphiles et cinéastes arabes qui attendent l'événement avec impatience afin de présenter leurs productions souvent marginalisées dans leur propre pays.