Le célèbre quotidien français du soir Le Monde vient d'être pris en flagrant délit de manipulation de l'image mais aussi du contenu. Dans sa volonté d'impliquer, coûte que coûte, le président Bouteflika dans le scandale financier «Panama Papers» dont le nom ne figure pas sur la liste des chefs d'Etat et des personnalités politiques et sportives, Le Monde a cru bon de préciser sa… manipulation. En effet, après avoir illustré maladroitement et insidieusement sa une par la photo du président de la République traitant de ce scandale, le voilà qu'il se fend d'une précision pour le moins «iMonde». Appréciez ce morceau «d'éthique et de déontologie» de ce journal : «Contrairement à ce que la photo en une du Monde du 5 avril a pu laisser croire, le nom du président algérien Abdelaziz Bouteflika n'apparaît pas dans les Panama Papers. Ce sont des proches du chef de l'Etat qui sont soupçonnés d'avoir détourné une partie des ressources du pays, comme le relevait notre article sur l'affaire Sonatrach.» Derrière le souci apparent de rectifier son montage grossier, Le Monde a plutôt farci sa précision d'un autre coup bas suggérant ainsi que le président Bouteflika a couvert ceux qui auraient détourné l'argent du pays à travers les scandales de Sonatrach ! Ce journal a commis une double faute professionnelle au moins. Il a d'abord manqué à son devoir de présenter ses excuses à Bouteflika qu'il a gravement mis en cause. Ensuite, il cite l'affaire Sonatrach qui n'a strictement rien à voir avec les déballages de «Panama papers». Il est désolant de voir un journal aussi sérieux descendre aussi bas et fouiner dans la poubelle. Cela sent vraiment très mauvais ; c'est même… iMonde.