La traditionnelle manifestation du 1er Mai, en France, se passe cette année sous le signe de la loi Travail après deux mois de contestation et de manifestations émaillées de violence. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a adressé, hier, aux préfets un télégramme détaillant les mesures à prendre afin d'éviter les débordements ce 1er Mai, alors que syndicats et gouvernement se renvoient la balle des responsabilités des violences. Le projet de loi Travail, qui sera examiné dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à partir de mardi et voté le 17 mai, aura le mérite de rassembler un 1er Mai FO et CGT, une première depuis 2009. Les secrétaires généraux Philippe Martinez (CGT) et Jean-Claude Mailly (FO) vont cheminer côte à côte à Paris à partir de 15H00 de Bastille à Nation pour réclamer «le progrès social et le retrait de la loi Travail». Les leaders de FSU, Solidaires et des organisations étudiantes (Unef) et lycéennes (UNL et FIDL) seront aussi présents. Des manifestations et rassemblements sont prévus partout en France.