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Un sondage d'opinion de Nabni le confirme : Les Algériens ne croient plus au changement
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

De nombreux Algériens ne croient plus au changement. Ils ne font pas confiance aux institutions de l'Etat. Mais, ils rêvent quand même d'une Algérie meilleure dans tous les domaines.
Lors d'une conférence-débat organisée hier à Alger par le collectif Nabni sur «de quoi rêvent les Algériens ?» pour présenter les résultats d'un sondage sur ce thème, plusieurs intervenants ont pointé du doigt les gouvernants qui manquent, selon eux, «de vision, tout en se limitant à la gestion du factuel» et ont mis en avant les aspirations des Algériens qui sont, malheureusement, départagés et ne sont pas unis autour d'«un rêve commun». En présence du ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, qui a assisté à la conférence pour s'enquérir des aspirations des citoyens, il a été relevé que les Algériens rêvent, comme tous les citoyens du monde, de réaliser leurs rêves ailleurs. Le ministre des Finances a assuré que son département prépare la vision 2035 et prend en considération les travaux du collectif Nabni. Le sociologue Nacer Djabi a relevé, quant à lui, que l'un des indices permettant de réaliser des études sur les Algériens est l'émigration. On apprend ainsi que 25% des personnes sondées veulent quitter le pays pour des raisons socioéconomiques. Des personnes aisées et âgées ont cet objectif et ne veulent pas vivre en Algérie. «Des cadres de l'Etat font fuir leurs enfants, car ils savent qu'il n'y a pas d'espoir dans le pays. Et les rêves de leurs enfants ne peuvent être réalisés qu'à l'étranger», s'est-il étonné. L'autre paramètre sur lequel il faudra s'attarder est celui de la situation des villes et de l'urbanisme. Le sondage a été réalisé sur un échantillon de 280 personnes. Selon le sociologue, c'est là que réside «l'incapacité de réaliser le rêve commun des Algériens». A titre d'exemple, il se demande les raisons pour lesquelles la résidence d'Etat Club des Pins existe encore, malgré le retour de la paix. L'existence de cette résidence signifie que «l'Etat fait la différence entre l'assurance de la sécurité pour les habitants de Club des Pins et pour les autres citoyens. Le rêve collectif doit avoir l'adhésion de tous et conduit par l'élite. Or, ce n'est pas le cas en Algérie», soutient Nacer Djabi. Ce dernier a mis l'accent, dans ce contexte, sur le rôle des élites algériennes qui elles-mêmes restent divisées sur les plans culturel, politique et idéologique. Du moment que le rêve est intimement lié à l'ambition, le sociologue présume également que «les institutions de l'Etat ont peu ou pas d'ambitions». «Les institutions de l'Etat sont encore liées à la génération qui a recouvré l'indépendance et a rêvé de la construction d'un Etat-nation. Elles se limitent à gérer le quotidien», a-t-il par ailleurs déploré, soutenant qu'un gestionnaire âgé de 70 ans ne comprendra pas forcément les ambitions des nouvelles générations. Dans une Algérie qui compte de nombreux projets urbains, «nous manquons d'une vision de la ville et comment devons vivre les citoyens. Nous n'avons pas de grandes ambitions dans le domaine de l'urbanisme». De son côté, Louiza Driss Aït Hamadouche considère que les Algériens se placent dans une perspective «court-termiste et minimaliste». Elle pense que «les institutions de l'Etat ne favorisent pas le rêve. Peu représentatives, elles sont préoccupées par le maintien du pouvoir en place».

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