Présentant la manifestation d'avant-hier tenue à l'hôtel Le Méridien sous la dénomination «Oran-Silicon», cette première placée sous le thème du numérique et qui s'est tenue aussi dans la wilaya est passée presque inaperçue. Expliquant le pourquoi du choix du thème, Ali Guettaf, membre du FCE et cheville ouvrière de cette manifestation, dira que selon une étude réalisée par son institution, «le passage par le numérique est obligatoire pour prévoir le développement économique du pays». Il estimera qu'il «est grand temps pour l'Algérie d'élaborer une stratégie» claire dans ce sens, d'autant que la position stratégique du pays lui impose d'endosser le rôle de hub au niveau du sous- continent africain. Par ailleurs, notre interlocuteur avancera un autre argument plaidant en faveur de la prétention de l'Algérie de devenir leader dans le domaine du numérique incorporé à l'économique. Selon toujours la même étude déjà citée, le nombre de compétences algériennes au service des plateformes à travers le monde, entre autres la Silicon Valley, est impressionnant, dira-t-il. Pour lui, l'organisation de pareilles rencontres peut les inciter au retour pour apporter leur savoir-faire au service de leur pays. «Ces rencontres témoignent, selon ses dires, que la situation du pays s'améliore et qu'il existe une volonté politique de faire évoluer les choses. La récupération des matières grises évoluant à travers le monde est une condition de réussite de ce pari que le FCE se fixe», estimera-t-il. Quant au choix de la wilaya de l'Ouest, il se justifie, selon lui, par la qualité du cadre de vie d'une part, et par le potentiel de start- up existantes au niveau de la wilaya et de sa région. Pour l'initiateur de cette rencontre, le retard de l'Algérie dans ce domaine, relevé notamment par le Global Innovation Index, est rattrapable. Du côté des présents, Ali Guettaf signalera que le Premier ministre a délégué son représentant, preuve de son intérêt à une telle initiative. Cependant, si on se réfère au programme initial, nous pouvons relever un certain nombre de défections de conférenciers. Aussi, le caractère technique des communications a quelque peu frustré les néophytes qui ont assisté à cette rencontre.