Le prix moyen du Sahara Blend, brut de référence algérien, a enregistré en avril dernier une hausse pour le troisième mois consécutif en établissant 42,3 dollars le baril, selon le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). La moyenne des prix du Sahara Blend est passée de 39,41 dollars le baril en mars à 42,33 dollars le baril en avril, soit une hausse de 2,92 dollars, révèlent les données publiées dans ce rapport. Cette hausse du cours du brut algérien intervient dans un contexte de rebond général sur le marché pétrolier, estimé à 40% par rapport au début de l'année 2016. Pour l'Opep, ce rebond s'explique par plusieurs facteurs, à savoir les prévisions de baisse des stocks américains, la dépréciation du dollar, la perturbation des approvisionnements, la baisse prévue du volume de production des pays non membres de l'Opep. Le rapport met en avant l'impact positif enregistré en ce début de mois, de la proposition russo-saoudienne de maintenir les prix à leur niveau de janvier, bien que les grands producteurs ne soient pas parvenus à un accord lors de la réunion de Doha le 17 avril. L'Algérie a été, pour le mois d'avril, le troisième plus grand fournisseur des Etats-Unis après le Russie et le Canada, avec un volume représentant 7% des importations pétrolières américaines, précise le même rapport qui révèle que le volume du brut algérien exporte vers la première économie mondiale a atteint les 11 000 barils par jour. Ces données interviennent pour rassurer l'opinion publique qui s'interrogeait d'ailleurs sur l'état des finances publiques surtout après le bilan inquiétant diffusé par le ministère des Finances sur le déficit du Trésor public enregistré durant les deux premiers mois de l'année en cours qui a atteint les 1400 milliards DA (l'équivalent de 14 milliards de dollars).