Ce contrat fixe les obligations et les avantages du technicien dont le salaire et la durée de la relation de travail avec le club doivent y être mentionnés. Après avoir supprimé la limitation des licences, la Ligue de football professionnel (LFP) a décidé d'imposer des contrats aux entraîneurs exerçant dans les championnats des Ligues 1 et 2 Mobilis. Ces contrats sont obligatoires à partir de la saison prochaine (2016-2017). La LFP a publié sur son site internet le contrat type destiné aux coaches des clubs professionnels. Ce contrat fixe les obligations et les avantages du technicien dont le salaire et la durée de la relation de travail avec le club doivent y être mentionnés. L'autre nouveauté est l'obligation de payer les impôts et les cotisations sociales. «Le club employeur versera à l'entraîneur un salaire mensuel, payable à terme, échu d'un montant brut… et soumis obligatoirement aux retenues légales (Cnas, IRG,…)», stipule l'article 4 de ce contrat type qui permet à l'entraîneur de saisir la chambre de résolution des litiges de la FAF s'il ne trouve pas un accord à l'amiable avec son employeur pour la résiliation de son contrat. Impôts et cotisations... «Les litiges ou les contestations pouvant survenir à l'occasion de l'exécution du présent contrat seront résolus à l'amiable entre les deux parties. A défaut, le différend est soumis par l'une ou l'autre partie à la chambre des résolutions des litiges auprès de la FAF», a-t-on précisé dans l'article 7 de ce contrat type qui permet aux deux parties d'y intégrer des avenants. «Sous peine de nullité, toute modification du présent contrat doit donner lieu à l'établissement d'un avenant établi dans les mêmes formes que le contrat initial et déposé au siège de la Ligue de football professionnel dans les cinq jours ayant suivi sa signature», a-t-on signifié dans ce contrat type. Reste à savoir si cette nouvelle disposition va réduire la valse des entraîneurs qui a battu tous les records la saison passée où les clubs de Ligue 1 Mobilis ont consommé 41 techniciens.