Le P/APC de Zemmouri, dans l'est de Boumerdès, a été suspendu de ses fonctions par le wali de Boumerdès suite à des poursuites judiciaires enclenchées à son encontre. Le maire de cette localité côtière, M. Brahim, élu sur la liste FLN en 2012, est accusé d'avoir établi des résidences non conformes. Le tribunal de première instance de Rouiba l'a condamné à un an de prison assorti d'une amende de 200 000 DA. Cet élu a été suspendu de ses fonctions conformément à l'article 43 du code communal stipulant qu'un «élu faisant l'objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics (…) est suspendu par arrêté du wali, jusqu'à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente». M. Brahim est, pour rappel, le troisième élu du peuple à être relevé de ses fonctions après celui de l'APC de Souk El Had et celui de Boumerdès, d'obédience FFS, acquitté par les autorités judiciaires mais qui n'a jamais été rétabli dans son poste. Les élus de ladite formation politique s'interrogent sur les retards mis dans la réintégration dans ses fonctions du maire, alors que la loi en la matière est très claire.