Suite à la multiplication de conflits dans le monde, de plus en plus de personnes demandent à être réinstallées hors de leur pays d'origine. L'ONU a indiqué hier que 170 000 réfugiés, parmi lesquels de nombreux Syriens, seraient relocalisés dans des pays tiers l'année prochaine, faute de pouvoir rester dans leur pays natal. «Le HCR prévoit de soumettre les dossiers de candidature de 170 000 réfugiés pour la réinstallation l'année prochaine, sur la base des contingents globaux annoncés par les Etats de réinstallation. Pour mémoire, l'objectif actuel est de 143 000 en 2016 et il était de plus de 100 000 respectivement en 2015 et 2014. Malgré l'augmentation des quotas annoncés par les Etats de réinstallation et des candidatures déposées, la pénurie de places de réinstallation demeure aiguë au regard des besoins», indique le rapport sur la Projection des besoins pour la réinstallation en 2017, publié hier par l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Le document souligne que malgré l'augmentation des quotas de réinstallation dans certains pays, l'expansion de la capacité mondiale de réinstallation et l'augmentation des demandes, le nombre prévu de personnes ayant besoin d'une réinstallation en 2017 dépassera 1,19 million. Cette prévision de 1,19 million est en hausse de 72% par rapport à la projection des besoins de 691 000 en 2014, avant le début de la réinstallation à grande échelle des réfugiés syriens. En 2017, les réfugiés syriens devraient représenter 40% des besoins, suivis par le Soudan (11%), l'Afghanistan (10%) et la République démocratique du Congo (9%), d'après le document.