16 051 candidats ont repassé, hier, l'examen du baccalauréat dans les 63 centres d'examen dans la wilaya de Tizi Ouzou. Contrairement à la première session, qui s'est déroulée du 29 au 2 mai, émaillée par le scandale d'une fuite massive des sujets, cette fois, la session partielle, qui a débuté hier, s'est déroulée dans de très bonnes conditions. Pour preuve, aucune tentative de fraude ou de triche n'a été enregistrée durant la matinée d'hier. «A l'heure où je vous parle, je tiens à vous rassurer que l'épreuve d'histoire-géographie de ce matin (hier, Ndlr) s'est déroulée dans de très bonnes conditions. Les chefs des centres d'examen nous ont rassuré qu'ils n'ont enregistré aucun cas de triche», a déclaré le chargé de communication au niveau de la direction locale de l'éducation (DE), Mohand Tachaâbount. Ce dernier a affirmé que ce résultat est le fruit des mesures draconiennes prises par le département de Nouria Benghebrit qui compte mettre fin au scénario de fraude et atteindre l'objectif «zéro triche». Le même interlocuteur a affirmé que sur 11 926 élèves scolarisés concernés par les épreuves partielles du bac, 82 étaient absents durant la matinée d'hier. Ce qui représente 0,4% de l'ensemble des candidats. Alors que le nombre de candidats libres absents était de 1189, soit 7,29% de leur nombre global estimé à 4 127. «Le taux d'absentéisme est inférieur par rapport à la session précédente.» Interrogé sur les mesures qu'ils devaient prendre face aux élèves retardataires lors de la première session du bac en mai dernier et qui sont autorisés à refaire cet examen, Tachaâbount a indiqué que 20 élèves retardataires ont été recensés dans la wilaya de Tizi Ouzou. «De notre côté, et suite aux instructions de la première responsable du secteur, ces élèves seront autorisés à concourir seulement dans les épreuves programmées lors de cette deuxième session mais n'ouvrent pas droit à repasser les matières non programmées», a-t-il expliqué. De leur côté, les élèves rencontrés devant le nouveau lycée Abane-Ramdane ont affirmé à l'unanimité que les sujets étaient abordables. «Oui, absolument, les sujets d'histoire-géo étaient plus faciles par rapport à la session ordinaire du bac. Nous souhaitons que les autres épreuves soient aussi faciles que celles d'aujourd'hui (hier, Ndlr).» Même son de cloche chez Ranida, une autre élève, qui nous a indiqué que les sujets étaient totalement à la portée de tout le monde. «Pour celui qui a appris ses leçons tout au long de l'année, le sujet était très accessible», a-t-elle affirmé. Pour Sarah, les sujets d'histoire étaient plus faciles par rapport à la géographie qui abordait des thèmes de culture générale. A préciser que le réseau d'internet était perturbé tout au long de la journée d'hier. Une initiative qui a eu un écho favorable auprès de la quasi-totalité des élèves rencontrés. «Je félicite le gouvernement quant à cette prise de décision qui permet non seulement d'éviter la triche et la fuite des sujets sur les réseaux sociaux, mais aussi aux élèves de se concentrer sur leurs révisions au lieu de consulter les sites des réseaux sociaux, notamment facebook», a-t-elle soutenu.