La Fédération veut se donner le temps d'opter pour le technicien capable d'emmener les Verts vers les sommets. L'équipe nationale de football est toujours sans entraîneur. Faute de moyens financiers, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a du mal à engager un technicien de haut niveau. «Au jour d'aujourd'hui, aucun entraîneur n'a été recruté pour l'équipe nationale A. Les techniciens de très haut niveau sont excessivement chers. Les responsables de la fédération prendront leur temps pour trouver l'entraîneur qui permettra à l'équipe nationale d'atteindre ses objectifs qui sont les suivants : au moins une place de demi-finaliste à la CAN-2017 et une qualification en Coupe du monde-2018», a-t-on indiqué dans le communiqué diffusé sur le site officiel de la FAF à l'issue de la réunion de son Bureau Fédéral mardi en fin de journée au Centre Technique National de Sidi Moussa. «Le recrutement du futur sélectionneur national dépendra aussi du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde-2018 prévues ce vendredi 24 juin au Caire», a-t-on précisé dans le même communiqué. Ainsi donc, si l'EN hérite d'un groupe relevé au dernier tour des éliminatoires du Mondial 2018 dont le tirage au sort sera effectué demain après-midi (16h, heure algérienne) au Caire, la FAF fera un effort sur le plan financier pour engager un entraîneur d'envergure. Dans le cas contraire, elle se contentera d'un technicien de seconde zone. C'est hallucinant ! Tout le monde s'accorde à dire que la sélection actuelle a besoin d'un sélectionneur d'un niveau mondial. Pour renforcer davantage l'EN, la FAF a sollicité certains jeunes binationaux, à l'image d'Adam Ounas de Bordeaux, Ismaël Bennacer de Chelsea et Zineddine Machach de Toulouse. «Le dossier pour enrôler de jeunes talents algériens en Europe est en cours», a-t-on précisé dans le communiqué du Bureau Fédéral.