Le ministre de l'Habitat et de l'urbanisme, Noureddine Moussa, a indiqué hier à Chlef que le remplacement des préfabriqués par des logements en dur est une opération «récente» nécessitant «un peu de temps pour une prise en charge effective» des citoyens concernés. S'exprimant lors d'un point de presse en marge d'une visite de travail dans la wilaya, le ministre a précisé que l'installation des commissions de daïra chargées d'examiner à travers la wilaya les dossiers d'acquisition émanant des 6300 locataires «remonte à février seulement». Néanmoins, a-t-il ajouté, l'opération est prise en charge par l'Etat dans la mesure où elle est inscrite dans un «contexte national», a-t-il affirmé, rappelant les mesures de facilitation décidées par les pouvoirs publics en faveur des occupants de ces logements en préfabriqué. Entre autres mesures, il a cité la nouvelle bonification des taux d'intérêt des crédits accordés dans le cadre de la reconstruction des habitations en remplacement des chalets réalisés suite au séisme de Chlef en 1980. Suite à cette décision, le taux d'intérêt à la charge du bénéficiaire du crédit est fixé à 2% par an, alors que le montant du crédit accordé est plafonné à deux millions DA. Le parc immobilier en préfabriqué dans la wilaya de Chlef est constitué de 18 000 unités dont 6300 en location.