L'accord de coopération, d'amitié et de solidarité entre la wilaya sahraouie d'El-Ayoun (camps des réfugiés sahraouis) et la commune d'Alger-Centre sera reconduite prochainement à l'occasion du lancement de la Semaine de la solidarité avec le peuple sahraoui, a annoncé le président de l'Assemblée populaire de la commune (APC) d'Alger-Centre, Abdelhakim Bettache. L'accord de coopération, d'amitié et de solidarité entre la wilaya sahraouie d'El-Ayoun et l'APC d'Alger-Centre, signé le 26 mars 2002, sera reconduit à l'occasion de la Semaine de solidarité avec le peuple sahraoui qu'abritera la commune d'Alger-Centre du 23 et 28 juillet en cours, à la place de la Grande Poste à Alger, a indiqué M. Bettache dans une déclaration à l'APS. Dans le cadre d'un accord de jumelage entre la commune d'Alger-Centre et la ville sahraouie d'El-Ayoun, une clause sera intégrée pour l'installation d'une commission composée de journalistes algériens et sahraouis en vue d'une meilleure couverture médiatique de la question du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, a précisé M. Bettache. Une caravane de solidarité avec le peuple sahraoui se rendra à cette occasion dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, composée de camions chargés de médicaments, de denrées alimentaires et d'articles scolaires collectés par le mouvement associatif d'Alger. Sahara occidental: La manœuvre du Conseil européen Le 10 décembre 2015, la justice européenne annulait l'accord agricole entre l'Union européenne et le Maroc sur les mesures de libéralisation réciproque en matière de produits agricoles et de la pêche. Les juges ont estimé illégale l'application de cet accord sur le territoire du Sahara occidental occupé par le Maroc. Mais le Conseil de l'Union européenne a introduit un appel en février. Ce dernier sera examiné jeudi 19 juillet par la grande chambre de la cour de justice de l'UE. En plus dudit Conseil de l'UE, cinq Etats européens vont intervenir en soutien au Maroc. Il s'agit de la France, de l'Espagne, de l'Italie, de la Belgique et de l'Allemagne. Officiellement, le Maroc n'est pas concerné. Sauf qu'une confédération agricole marocaine sera présente lors de ce procès. L'enjeu est de taille. L'obtention de l'annulation de l'accord agricole, en décembre 2015, a constitué une victoire incontestable pour le Front Polisario. Une manœuvre qui ne servira pas la légalité internationale et encore moins la stabilité de la région.